D’un 14 à l’autre, désarroi ou désespoir?

Il rajoute:  » Le 14, nous étions tous là bàs, unis, pour la démocratie, pour des valeurs universelles, pour un meilleur partage des richesses, pour une vraie paix sociale, pour que la Tunisie soit UNE, du nord au sud et des zones côtières à l’Ouest, pour que les Tunisiens soient égaux. Ce matin, je n’ai trouvé que des groupes qui s’opposent et que tout oppose. Ceux qui sont pour le gouvernement, ceux qui sont contre, des gens qui crient « Allah Akbar » et qui pensent que les autres sont des mécréants. Des ceux appellent à l’unité pan-arabe et d’autres qui surenchérissent pour la libération de la Palestine »

Il continue:  » Des gens qui meuglent dans des micros pour appeler au « Jihad » et je ne sais quoi encore! Comme Brassens, je crois que je n’ai plus envie de fêter ce 14. Je pense que je vais me repasser en boucle des images de l’autre 14 janvier, celui de 2011… Il n’y avait pas de pain ce jour là chez l’épicier du coin, mais au moins je me sentais bien. »

Un témoignage poignant qui résume une forme d’amertume chez les jeunes tunisiens. Pourtant, d’autres voient dans cette effervessence un vrai changement. La rue emblématique de la révolution est devenue un vrai espace de liberté.

Walid N , journaliste voit les choses autrement: « La rue est parsemmé de tous et toutes les tunisiennes, des nahdhaouis, des militants du » hezb etharrir », du Poct, du réseau « destourna »… » Une vraie mobilisation qui témoigne de la vivacité de la vie politique tunisienne et d’un processus en cours. Amel

Crédit photo: ACTUNE

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